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Recettes bizarres mais vraies
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KIKY49
papajm
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Recettes bizarres mais vraies
Ver de mer
Mardi 28 mai 2013Cela peut paraitre surprenant pour certain et ecoeurant pourtant ces animaux etranges sont assez bons.
Tres faciles a cuisiner, je vous propose une recette prise dans un restaurant chinois.
Les voici vivants :
Il existe plusieurs facon de les cuisiner, mais avec simplement des poivrons verts cela sera tres bon et accessible a tous.
Ingredients :
- Gingembre
- Blanc de poireau
- Ail
- Poivrons
- Sauce de soja claire
- Quelques vers de mer (compter 2 par personne)
- Sel et poivre
Blanchir les vers vivants quelques secondes dnas l’eau chaude et les refroidir.
Les couper dans le sens de la longueur mais legerement en travers.
Sauter l’ensemble des ingredients et servir immediatement.
Voici le resultat :
-bon je vous conseille cependant de rajouter des poivrons jaunes et rouges et pourquoi pas des oignons si vous aimez le gout legerement sucre-
Bon appétit
http://cuisinebizarre.unblog.fr/category/recettes/
papajm- Admin
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Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Poule au pot & sa sauce poulette
Pour la poule au pot
Pour la sauce poulette
Préparation :
Déballer la poule et enlever toutes les plumes qu'ils restent. Afin de vous débarrasser des petits poils rebelles pratiquement invisibles ...
... brûler les au chalumeau (ou sur les flammes de votre plaque à gaz). N'approchez pas trop la flamme de la chair.
Bien rincer la volaille sous l'eau froide et la placer dans votre cocotte en compagnie du laurier, de l'oignon piqué des clous de girofle, des herbes de Provence, du fenouil et des gousses d'ail pelées et écrasées à la main.
Recouvrir d'eau (1,5 l). Ajouter le sel et les légumes épluchés et taillés en 2 ou 3 morceaux (carottes, navets, poireau et céleri).
Poivrer et fermer la cocotte. Quand la soupape chuchote baisser le feu et compter 1 heure de cuisson maximum.
(Non, non, on ne se gave pas de chips !!! On attend !!!)
Quand la poule est cuite...
... préparer un peu de riz comme à votre habitude et commencer la sauce poulette en faisant fondre le beurre sur feu doux. Ajouter la farine et mélanger.
Hors du feu diluer la préparation avec 5 louches du bouillon de poule.
Ajouter les champignons finement émincés...
... rallumer sur feu doux et mélanger jusqu'à ce que la sauce s'épaississe. Si elle devient trop épaisse rajouter du bouillon. Lorsque la sauce fait des bulles...
... éteindre le feu et ajouter le jaune d'œuf en mélangeant vivement...
... puis le jus de citron.
Rallumer le feu et attendre que les bulles se reforment tout en continuant à mélanger.
Servir avec le riz blanc.
La sauce poulette est un régal : Elle a un petit goût acidulée qui pourrait déplaire à certaines personnes. Si c'est le cas remplacer le jus de citron par de la crème fraîche.
Le citron, lui, peut être remplacé par quelques cornichons coupés finement et un peu de leur jus.
Temps de préparation : 45 min. Temps de cuisson : 60 min. + 10 min.
Ingrédients (pour 3 à 4 personnes) :Pour la poule au pot
- 1 poule (fermière de préférence - 1 kg 100)
- 1 branche de céleri
- 2 navets (150 gr)
- 2 carottes (180 gr)
- 1 poireau (180 gr)
- 1 oignon (100 gr)
- 6 clous de girofle
- 3 pincées d'herbes de Provence
- 1 pincée de graines de fenouil
- 2 feuilles de laurier
- 2 gousses d'ail
- Gros sel
- Poivre du moulin
- 1,5 d'eau
Pour la sauce poulette
- 50 gr de beurre
- 50 gr de farine
- 5 louches de bouillon de poule
- 1 jaune d'œuf
- 100 gr de champignons de Paris
- Le jus d'1 demi citron
Préparation :
Déballer la poule et enlever toutes les plumes qu'ils restent. Afin de vous débarrasser des petits poils rebelles pratiquement invisibles ...
... brûler les au chalumeau (ou sur les flammes de votre plaque à gaz). N'approchez pas trop la flamme de la chair.
Bien rincer la volaille sous l'eau froide et la placer dans votre cocotte en compagnie du laurier, de l'oignon piqué des clous de girofle, des herbes de Provence, du fenouil et des gousses d'ail pelées et écrasées à la main.
Recouvrir d'eau (1,5 l). Ajouter le sel et les légumes épluchés et taillés en 2 ou 3 morceaux (carottes, navets, poireau et céleri).
Poivrer et fermer la cocotte. Quand la soupape chuchote baisser le feu et compter 1 heure de cuisson maximum.
(Non, non, on ne se gave pas de chips !!! On attend !!!)
Quand la poule est cuite...
... préparer un peu de riz comme à votre habitude et commencer la sauce poulette en faisant fondre le beurre sur feu doux. Ajouter la farine et mélanger.
Hors du feu diluer la préparation avec 5 louches du bouillon de poule.
Ajouter les champignons finement émincés...
... rallumer sur feu doux et mélanger jusqu'à ce que la sauce s'épaississe. Si elle devient trop épaisse rajouter du bouillon. Lorsque la sauce fait des bulles...
... éteindre le feu et ajouter le jaune d'œuf en mélangeant vivement...
... puis le jus de citron.
Rallumer le feu et attendre que les bulles se reforment tout en continuant à mélanger.
Servir avec le riz blanc.
La sauce poulette est un régal : Elle a un petit goût acidulée qui pourrait déplaire à certaines personnes. Si c'est le cas remplacer le jus de citron par de la crème fraîche.
Le citron, lui, peut être remplacé par quelques cornichons coupés finement et un peu de leur jus.
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Re: Recettes bizarres mais vraies
En Malaisie : les oeufs couvés
Drôle de cuisine !
Les oeufs couvés une spécialité un peu extrême pour les papilles occidentales. © Elizabethe Dedieu
Recette : Prenez un oeuf de cane ou de poule qui a été fécondé. Après environ 18 jours, pochez-le 20 minutes dans de l'eau bouillante salée. Ouvrez-le à la manière d'un oeuf à la coque, assaisonnez l'embryon avec de la coriandre, du sel, du poivre et du citron vert. Puis gobez-le à l'aide d'une petite cuillère.
La touche du Chef : Parce que son aspect n'est franchement pas ragoûtant, la tradition veut qu'on le déguste dans la pénombre ou à la tombée de la nuit.
A noter, on en trouve également au Viêt Nam et dans les épiceries asiatiques en France.
Drôle de cuisine !
Les oeufs couvés une spécialité un peu extrême pour les papilles occidentales. © Elizabethe Dedieu
Recette : Prenez un oeuf de cane ou de poule qui a été fécondé. Après environ 18 jours, pochez-le 20 minutes dans de l'eau bouillante salée. Ouvrez-le à la manière d'un oeuf à la coque, assaisonnez l'embryon avec de la coriandre, du sel, du poivre et du citron vert. Puis gobez-le à l'aide d'une petite cuillère.
La touche du Chef : Parce que son aspect n'est franchement pas ragoûtant, la tradition veut qu'on le déguste dans la pénombre ou à la tombée de la nuit.
A noter, on en trouve également au Viêt Nam et dans les épiceries asiatiques en France.
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Mexique : des punaises en sauce
Drôle de cuisine !
Pour pimenter vos sauces, pensez aux punaises. © Servanne Pauchenne
La recette : voici une idée pour relever l'assaisonnement de vos tacos. Au moment de concevoir la sauce, jetez y une poignée de punaises mexicaines. Elles se marient idéalement avec la tomate (notamment).
La touche du Chef : il existe une autre sorte de punaise appelée "jumile". Celles-ci se dégustent vivantes directement enroulées dans une tortilla. Attention, elles pourraient vous remonter sur les bras...
Drôle de cuisine !
Pour pimenter vos sauces, pensez aux punaises. © Servanne Pauchenne
La recette : voici une idée pour relever l'assaisonnement de vos tacos. Au moment de concevoir la sauce, jetez y une poignée de punaises mexicaines. Elles se marient idéalement avec la tomate (notamment).
La touche du Chef : il existe une autre sorte de punaise appelée "jumile". Celles-ci se dégustent vivantes directement enroulées dans une tortilla. Attention, elles pourraient vous remonter sur les bras...
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Tarentules grillées sauce citron et poivre de kampot
Tarentule en préparation
Osez l’araignée !
3 tarentules
½ cuillère à café de poivre noir de Kampot moulu
½ cuillère à café de sel
½ cuillère à café de sucre
1 citron vert
3 fleurs de concombre et une julienne de piment en guise de garniture
Huile à frire
Bon appétit !
Tarentule en préparation
Osez l’araignée !
Le restaurant Romdeng, situé rue 174, géré par l’ONG Mith Samlanh, propose à ses clients des tarentules grillées, achetées vivantes aux villageois de Skun. Le plat coûte 3, 50 dollars et les clients, pour la plupart des touristes, sont nombreux à essayer, tentés par le côté « exotique » de la découverte. Et généralement, les cinq à dix personnes par jour qui décident de franchir le pas en saison haute ne le regrettent pas.
Ingrédients
3 tarentules
½ cuillère à café de poivre noir de Kampot moulu
½ cuillère à café de sel
½ cuillère à café de sucre
1 citron vert
3 fleurs de concombre et une julienne de piment en guise de garniture
Huile à frire
Préparation
Mélanger le jus de citron, le poivre, le sucre et le sel ensemble, verser le mélange dans un petit bol et laisser à part.
Nettoyer les araignées mortes dans de l’eau salée. Verser une pincée de sucre et de sel dans un peu d’eau et laisser mariner les araignées pendant au moins cinq minutes.
Faire frire les araignées à feu vif pendant environ une minute puis les égoutter à l’aide d’une serviette en papier.
Placer les tarentules dans un grand plat garni de fleurs de concombre et d’une julienne de piment et servir avec la sauce au poivre et au citron à côté.
Voilà, c’est aussi simple que cela !Bon appétit !
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Coeur de chien
les recettes de coeur sont toutes differentes car les viandes ont des tailles et des gouts differents.
Le chien est une viande assez « forte » comme le sanglier ou le mouton, il faut donc eviter les mauvaises odeurs et cuire avec assez d’epices. L’ail, le gingembre et le poireau viendront completer l’equilibre de saveurs.
Le chien est une viande assez « forte » comme le sanglier ou le mouton, il faut donc eviter les mauvaises odeurs et cuire avec assez d’epices. L’ail, le gingembre et le poireau viendront completer l’equilibre de saveurs.
Ingredients:
- 1 coeur de chien
- 1 blanc de poireau
- 10 gousses d’ail
- 3 tranches de gingembre
- 50 ml de vinaigre de vin rouge
- 5 gr de « 5 epices »
- 200 gr de champignons de votre choix
- 10 gr de poudre de piment rouge
- 2 clous de girofles
- poivre noir du moulin (a votre gout) mais je conseille 10 gr
- 1 grosse carotte
- 20 ml d’huile de cuisson
Methode:
[list="padding-right: 0px; padding-left: 35px; margin-right: 0px; margin-left: 0px;"]
[*]Ouvrir le coeur et bien nettoyer le sang a l’eau courante.
[*]Retirer les valves
[*]Trancher finement
[*]Mariner le coeur avec le blanc de poireau coupe en julienne, le gingembre, le sel et le vinaigre. Environ 1 h a temperature ambiante. (voir photo)
[*]Sauter les champignons « a sec » (sans huile), ajouter l’huile et l’ail ecrasee grossierement.
[*]Mettre les epices.
[*]Lorsque les saveurs sont sorties, ajouter le coeur et la marinade tout en une fois. (voir photo)
[*]Pour equilibrer l’acidite due au vinaigre, ajouter la carotte en tranche fine.
[*]Mouiller a double de hauteur
[*]Laisser mijoter 2 h en ajoutant de l’eau si cela a trop reduit.
[*]En dernier mettez l’amidon de mais pour la sauce.
[/list]
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Rats grilles
Les rats sont consommés dans beaucoup de pays et pas seulement dans des moments de crises (1ere et 2ere guerre mondiale en France,….) mais demeurent a présent des classiques snacks très appréciés dans certains pays. Alors un petit 4 heures ? Voici un tour du monde de la gastronomie du rat.
Des rats (ou « rats cochon » comme on les appelle) sont remonté vivant dans les égouts et bien cuits pour tuer les sales maladies, . Les Rats se vendent comme des petits pains chauds, même à des étrangers.
Les rats sont capturés dans de nombreux domaines par les villageois, en utilisant un piège à rats.
Les rats ont les mêmes nutriments, comme le porc et le poulet, mais moins de calories. Si vous voulez les manger, s’il vous plaît assurez-vous qu’ils sont bien cuits, pour éviter les infections bactériennes.
Les rats ont les mêmes nutriments, comme le porc et le poulet, mais moins de calories. Si vous voulez les manger, s’il vous plaît assurez-vous qu’ils sont bien cuits, pour éviter les infections bactériennes.
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Organes de mouton
En Mongolie, une fois arrivée la mauvaise saison et l’hiver ( qui dure 8 a 9 mois), les animaux sont bien engraisses. Il n’y a guère de légumes, mis a part des oignons, carottes, pommes de terre et légumes marinés ( gros cornichons), le repas repose donc sur beaucoup de produits laitiers et de viandes. Les viandes sont bouillies pour en faire une soupe chaude, agréable lorsqu' il fait -30 degrés.
En été ou automne lorsqu’ on tue un animal par exemple pour un repas de famille ou un événement, les parties nobles sont réservées a la famille, aux grands-parents, parents, invités importants. Ainsi la tête sera souvent gardée pour l’ éleveur car c’est un morceau qui est difficilement partageable.
Immédiatement après la mise a mort de l’animal le sang est recueilli puis versé dans les intestins. Les autres organes sont également cuits ensemble au même moment.
Inutile de préciser que le gout est très fort. On se passe la bassine avec le cœur, le foie…encore chaud juste sortis du bouillon.
Chacun se passe le couteau et on tranche comme on aime en mangeant directement avec les doigts. Un coup de vodka au milieu et tout ira bien pour la digestion !
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Le balut
[size=42]Le balut, vilain petit foetus
[/size]
Avec les insectes grillés, le balut est probablement le mets asiatique qui dérange le plus les visiteurs occidentaux. C’est un oeuf de cane couvé durant environ trois semaines, parfois un peu moins, tout dépend de la consistance que l’on souhaite obtenir. Vous aimez sentir le bébé canard sous vos dents ? Vous n’aimez pas le jus ? Attendez quelques jours. L’oeuf est ensuite cuit à la vapeur et servi tel quel, dans sa coquille.
En bref, le balut sous sa forme la plus répandue, higop en tagalog, c’est un oeuf dur qui renferme un foetus de canard bien formé, avec une tête, un joli petit bec, des pattes et des plumes, un cordon ombilical – enfin, le terme exact est tige vitelline – le tout parcouru de veines foncées et trempant dans l’albumen.
Différents types de balut © Quentin Gaudillière
Pouah, me direz-vous, et franchement. La répulsion prend le dessus, bien qu’elle ne soit que culturelle : les philippins s’en délectent et ne comprennent pas vraiment notre aversion, même s’ils la respectent. Certes ce n’est pas très beau à voir. C’est pourquoi on vend le balut à la tombée de la nuit : il sera mangé dans le noir de préférence pour éviter toute vision d’horreur.
Un snack banal au quotidien
Il n’y a pas que les Philippins qui produisent et consomment du balut. Le vilain petit foetus connaît également une immense popularité au Vietnam, en Chine et au Cambodge. Depuis des siècles, petits et grands le dégustent comme un snack hyper protéiné.
Vendeur de balut à Manille © Quentin Gaudillière
Aux Philippines, on achètera du balut sur le bord de la route si l’on fait un long voyage par exemple, pour le manger à bord du véhicule comme on mangerait un sandwich. Ou le soir, en se baladant dans un marché de nuit, hop, un petit en-cas. Il est le plus souvent vendu par des marchands ambulants. Il n’y a pas d’âge pour l’apprécier, même si une partie des jeunes citadins tend à s’en dégoûter, mondialisation et mode de vie urbain aidant.
Mais le balut reste profondément ancré dans la culture philippine et adoré par une très large majorité de la population. On serait tenté d’en manger tous les jours, vous dira-t-on ici, mais les accros se voient obligés de freiner leur consommation, à leur grand regret, car ce sur-oeuf est une bombe de cholestérol. Le dosage maximum conseillé quotidiennement est de 300 mg, or le jaune du balut en contient à lui seul 359. Si on en mange plusieurs d’affilée, on a la tête qui tourne. Si on boit de l’alcool ensuite, c’est encore pire.
Anatomie du balut
On trouve plusieurs types de balut. Selon que l’oeuf a été couvé 18 jours ou 21, selon la manière dont le foetus s’est développé, le résultat sera très différent et portera un nom bien particulier. Les oeufs sont marqués selon leur type : on a le higop, « le balut parfait », couvé durant 18 à 19 jours puis bouilli 15 minutes.
Anatomie du balut © Quentin Gaudillière
Dedans, on trouvera du jus – l’albumen, du blanc – qui n’est pas le blanc à proprement parler mais l’allantoïde – en petite quantité, du jaune – le sac vitellin – et un beau foetus. Le foetus se développe en se nourrissant des éléments contenus dans le blanc et le jaune de l’oeuf qui sont du coup extrêmement vascularisés. L’intérieur de la coquille l’est également, afin de permettre à l’embryon de respirer à travers les pores de la coquille.
Un autre balut classique est le tuyo, qui signifie « sec » en tagalog. Il a été couvé 20 à 21 jours et est plus proche de l’éclosion, qui a lieu au bout d’environ 28 jours. Il est donc sec, sans le fameux « jus » d’albumen.
Le joli caneton sorti du balut © Quentin Gaudillière
On trouve également des balut PSB (Penoy Sa Balut), dont le caneton ne s’est pas développé : ils ne sont presque pas vascularisés, ont un jaune de taille considérable, un blanc grumeleux qui rappelle le lait caillé, et un micro embryon peu ou pas visible.
Conseils d’utilisation
On attaque son balut par l’extrémité la plus plate de la coquille, à l’inverse de l’oeuf à la coque, car il y a à cet endroit une poche d’air qui permet de l’ouvrir plus facilement. On commence à le décortiquer en ne prélevant que la calotte.
Al buvant le jus du balut © Quentin Gaudillière
On peut ensuite y ajouter du vinaigre aillé et pimenté ou du sel, et boire le jus. Puis on prélève le reste de la coquille et on avale tout en une bouchée. Il est conseillé de boire beaucoup de vinaigre pour faire descendre la pression artérielle, m’expliquent les locaux.
Balut décortiqué © Quentin Gaudillière
Certains ont du mal avec l’embryon et mangent tout le reste en le laissant de côté.
papajm- Admin
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Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Alors là beurkkkkkkkkkk, quel horreur !
KIKY49- dynamique
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Date d'inscription : 03/10/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Crêpes cambodgiennes
Personne: | pour 4 à 6 personnes * |
Durée de préparation: | 40 min * |
Temps de cuisson: | 5 min * |
Temps additionnel: | Aucun |
Sous-category: | * |
Pays: | * |
Ingrédients:
Préparation:
Pâte à crêpes :• 2 oeufs• 200 g de farine de riz• 150 ml de lait de coco• 2 cuillères à soupe de curcuma• 2 cuillères à soupe d'huileFarce :• 200 g de porc (poitrine ou escalope)• 200 g de poulet (blanc)• 8 crevettes crues• 1 gousse d'ail• 2 oignons• 2 cuillères à soupe de sauce soja• 1 cuillère à soupe de sauce d'huître• sel, poivreAccompagnement :• 150 g de germe de soja• concombre• salade (laitue, batavia...)• 150 g de cacahuètes natures pilées• 200 ml de sauce pour nems• feuilles de menthe• basilic chinois• menthe chinoise
Préparation:
Préparation de la farce :Mixer le poulet et le porc.Couper les crevettes en petits morceaux (après avoir enlever la tête et la carapace), et les mélanger avec le porc et le poulet.Dans une poêle, mettre de l'huile, et faire revenir l'ail et les oignons émincés.Ajouter la viande et crevettes, bien remuer sans s'arrêter.Ajouter la sauce soja, et la sauce d'huître (selon les goûts), saler, poivrer, et réserver.Préparation des crêpes (2 à 3 crêpes par personnes) :Mélanger tous les ingrédients et remuer.Faire chauffer la poêle avec un peu d'huile, et une fois bien chaude, y verser une louche de pâte.Lorsqu'elle est bien sèche sur le dessus, laisser une moitié libre, puis ajouter quelques germes de soja ainsi que de la farce, rabattre l'autre moitié sur le dessus.Laisser cuire 1 min, puis retirer du feu.Dans un plat, disposer une crêpe, une feuille d'aluminium, et ainsi de suite.L'aluminium évitant que les crêpes se collent entre elles.Les accompagnements :Laver et égoutter la salade et les différentes herbes.Laver et couper le concombre en rondelles.Servir une crêpe par personne, dans une assiette creuse.Chacun dispose ensuite selon son goût salade, concombre, herbes et cacahuètesArroser de sauce pour nems, mélanger et déguster !
papajm- Admin
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Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
la photo ne semble pas correspondre à la recette!!!
la recette comme citée je suis prêt à y gouter....
la recette comme citée je suis prêt à y gouter....
Re: Recettes bizarres mais vraies
Oui manque les truc beurk sur le dessus !
KIKY49- dynamique
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Date d'inscription : 03/10/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
super bien fait !!
KIKY49- dynamique
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Date d'inscription : 03/10/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
oui, c'est fait par un chef cambodgien.
papajm- Admin
- Messages : 915
Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Tarentules à la sauce citron et au poivre Kampot
http://www.lepetitjournal.com/sortir-cambodge/resto-cambodge/74763-recette-tarentules-a-la-sauce-citron-et-au-poivre-kampot.html
ÉCRIT PAR SOPHIE MOLLIN
Arachnophobes, ne lisez pas cet article ! Manger doit être un plaisir.
Et l’un des plaisirs cambodgiens réside dans la dégustation de mygales. Si on en trouve sur les étales des marchés, le restaurant Romdeng, de l’ONG Friends, en propose une préparation plus “appétissante”.
Valeureux, à vos tabliers !
Ingrédients:
- 3 tarentules - ½ cuillère à café de poivre noir de Kampot
- ½ cuillère à café de sel
- ½ cuillère à café de sucre
- 1 citron vert
- 3 “fleurs” de concombre et un piment émincé en guise de garniture (ou autres crudités, selon les idées)
- Huile à frire
- Courage
Préparation:
1/ Pressez le citron vert.
2/ Intégrez le sel, le poivre et le sucre au jus de citron et mélangez. Mettez à part dans un petit ramequin.
3/ Prenez les tarentules. Si elles sont mortes, tant mieux. Sinon, tuez-les un pressant fortement sur leur abdomen, puis retirez leurs crochets.
4/ Nettoyez abondamment les araignées puis disposez les, au moins cinq minutes, dans un peu d’eau à laquelle vous aurez intégré une pincée de sucre et de sel.
5/ Disposez les araignées dans une poêle avec l’huile bouillante. Faites les frire pendant une minute, puis égouttez les sur de l’essuie-tout.
6/ Placez les tarentules sur une assiette garnie avec les crudités et placez le ramequin de sauce à coté.
Bon appétit, et bon courage!
Posté le 18 mars 2011 par admin dans Cambodge, les recettes du Bout-du-Monde
http://www.lepetitjournal.com/sortir-cambodge/resto-cambodge/74763-recette-tarentules-a-la-sauce-citron-et-au-poivre-kampot.html
ÉCRIT PAR SOPHIE MOLLIN
Arachnophobes, ne lisez pas cet article ! Manger doit être un plaisir.
Et l’un des plaisirs cambodgiens réside dans la dégustation de mygales. Si on en trouve sur les étales des marchés, le restaurant Romdeng, de l’ONG Friends, en propose une préparation plus “appétissante”.
Valeureux, à vos tabliers !
Ingrédients:
- 3 tarentules - ½ cuillère à café de poivre noir de Kampot
- ½ cuillère à café de sel
- ½ cuillère à café de sucre
- 1 citron vert
- 3 “fleurs” de concombre et un piment émincé en guise de garniture (ou autres crudités, selon les idées)
- Huile à frire
- Courage
Préparation:
1/ Pressez le citron vert.
2/ Intégrez le sel, le poivre et le sucre au jus de citron et mélangez. Mettez à part dans un petit ramequin.
3/ Prenez les tarentules. Si elles sont mortes, tant mieux. Sinon, tuez-les un pressant fortement sur leur abdomen, puis retirez leurs crochets.
4/ Nettoyez abondamment les araignées puis disposez les, au moins cinq minutes, dans un peu d’eau à laquelle vous aurez intégré une pincée de sucre et de sel.
5/ Disposez les araignées dans une poêle avec l’huile bouillante. Faites les frire pendant une minute, puis égouttez les sur de l’essuie-tout.
6/ Placez les tarentules sur une assiette garnie avec les crudités et placez le ramequin de sauce à coté.
Bon appétit, et bon courage!
Posté le 18 mars 2011 par admin dans Cambodge, les recettes du Bout-du-Monde
papajm- Admin
- Messages : 915
Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Eh bien oui beurk, c'est clair, déjà que je me sauve devant une araignée, là je cauchemarde!
KIKY49- dynamique
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Date d'inscription : 03/10/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
Nid de fourmis rouges
Le plat est un plat typique du Cambodge qui est mangé presque quotidiennement dans les campagnes.
Ingrédients :
- - un nid de fourmis rouges
- - du poisson fermenté
- - du piment (beaucoup)
- - du sel (1 cuillère à soupe) et du sucre (2 cuillères à soupe)
- - de l’ail
- - du gingembre doux
- - de la citronnelle
Préparation :
[list="margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; color: rgb(0, 0, 0); font-family: tahoma, arial, sans-serif; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]Casser le nid de fourmis trouvé dans un manguier. Récupérer les fourmis et les larves dans un seau d’eau.
[*]Préparer les condiments : émincer l’ail, couper de larges tranches de gingembre, couper les piments en fines tranches et mélanger en ajoutant le sucre et le sel
[*]Mixer le poisson fermenté (si ça sent très mauvais, c’est normal). Le mixage se fait bien-sûr au couteau.
[*]Ebouillanter les fourmis
[*]Mélanger les fourmis et le poisson fermenté
[*]Ajouter les condiments et mixer au couteau
[*]Envelopper le mélange dans une feuille de bananier
[*]Laisser cuire une dizaine de minutes
[*]Bon appétit !
[/list]
Pour la dégustation, faire de petites chips à l’aide de morceaux de fleurs de bananier et tremper dans le plat. Comme nous le disions, c’est très fort et très épicé !
papajm- Admin
- Messages : 915
Date d'inscription : 24/09/2014
Re: Recettes bizarres mais vraies
oui ça doit être très fort.... manger de l'acide formique..... beurk!!!!!
Re: Recettes bizarres mais vraies
En quête d’une nouvelle expérience alimentaire ? Teste les insectes ! Tu ne le soupçonnes pas comme ça, mais ces animaux sont blindés de qualités. D’ailleurs, 80% des humains en consomment régulièrement. Pas toi ? Ca va venir… Il parait que d’ici quelques années, fourmis et criquets envahiront nos assiettes. Pour t’y préparer, voici 10 insectes que tu peux manger sans mourir (et même en y prenant du plaisir).
Préparation : déshydratés et bouillis
Gout et texture : leur goût un peu salé et leur croustillant te donneront l’impression de croquer des chips goût poulet ou des curly. Sauf que ce sont des chips sans huile et méga riches en protéines.
Conseil : Tu peux les servir en apéritif ou en condiments dans tes plats salés, pour une note croquante. A la rédac, on a trouvé ça sympa. Si tu veux te mettre au régime insectes, commence par les vers de farine : finalement, ils ressemblent, de goût et de consistance, à ce qu’on connaît.
A savoir : Bons pour la santé et pour la planète
Ultra riches en protéines (autant que la viande de bœuf, soit 20g de protéines pour 100g) et pauvres en lipides, les insectes sont des alliés de ta ligne. Et pour peu que tu te sentes un peu concerné par la faim dans le monde ou les enjeux écologiques, sache que ces animaux ne polluent pas, se reproduisent très vite et ne coûte pas cher à produire. Bref, ils offrent un excellent rapport nutrition/prix.
Préparation : Une recette traditionnelle consiste à les cuisiner avec de la citronnelle. Autre option : frits dans un cornet (comme un cornet de frites).
Goût et texture : Croustillants, ils sont paraît-il très appréciés grâce à leur petit goût de cacahuète ou de noisette. A la rédac, on leur a trouvé plutôt une saveur de poisson séché et on avoue, on n'a pas adoré.
A savoir : Tous cuits ou tous crus
La plupart du temps, on consomme les insectes entiers bouillis et déshydratés. Parfois aussi, on les broie pour en faire de la farine. On les déguste également frits. Et si tu es un vrai aventurier culinaire, tu peux même les croquer crus et vivants.
Goût : On peut comparer leur saveur à celles des crustacés ou de poisson séché.
Conseil : Les criquets se consomment entiers, tête incluse. On te conseille juste de retirer les ailes : elles sont comestibles mais peuvent se coincer dans le gosier. A la rédac, seules les deux plus aventurières d'entre nous ont osé croquer. Elles n'ont pas trouvé l'expérience désagréable !
Préparation : Généralement, on les mange crus.
Goût et texture : Difficile de dire de quelle nourriture « connue » leur goût se rapproche…
Conseil : A toi de voir si l’idée de croquer dedans te tente ! Nous, pas trop.
A savoir : Pas touche à la coccinelle !
Sur les plusieurs millions d’espèces répertoriées dans le monde, environ 2500 sont comestibles. C’est beaucoup mais ce n’est pas une raison pour manger ceux que tu ramasses en te promenant…
Retiens que les insectes indigestes ou toxiques arborent des couleurs vives et contrastées. Donc évite les coccinelles et les papillons. Oublie aussi les animaux carnivores ou qui se nourrissent de déchets type lombrics car ils peuvent véhiculer des maladies. Ensuite, c’est un peu au cas par cas. Par exemple, tu peux manger une abeille si tu retires le dard. Mais pas un bourdon. Et enfin, même si ce ne sont pas des insectes à proprement parler, sache que les araignées aussi peuvent se mettre dans l’assiette.
Goût et texture : Leur goût ne se rapproche de rien d’habituel. On parle de pomme de terre ou de gorgonzola. Il faut goûter !
Conseil : Dans certains pays d’Asie, ils sont donnés aux enfants pour le goûter : c’est un peu leur pain au chocolat, mais en plus sain car hyper protéiné, sans sucre et riche en fibres.
Préparation : Du coup, pour les manger, l’option la plus répandue est de manger juste leur abdomen sucré quand elles sont encore vivantes. Sinon, si tu préfères manger des animaux morts, elles peuvent se déguster déshydratées.
Goût et texture : :Elles ont un goût et une odeur de cacao.
A savoir : Qui peut manger des insectes ?
Tout le monde sauf les allergiques aux fruits de mer car insectes et crustacés sont de la même famille.
Préparation : En Corée, le "beondige" est un plat composé de vers à soie cuits à la vapeur ou bouillis et assaisonnés. On peut également les manger grillés en brochettes.
Goût et texture : Leur chair peut rappeler le moelleux d'un cookie, tendre et fondant au centre, dans une enveloppe croquante. Mais un cookie avec un goût de noisette ou d’amande.
A savoir : ça coûte combien les insectes ?
Pour les vers de farine, comptez 7,90 Euros pour 25 g.
Pour les grillons, comptez 6,90 Euros pour 25 g.
Merci à insectescomestibles.fr !
Préparation : En général, on les grille ou on les fume.
Goût et texture : Avec leur petit goût de lard, ce sont les insectes les plus goûteux (selon les connaisseurs qui savent bien de quoi ils parlent).
Conseil : Pour les déguster (et les faire goûter à tes amis), tu peux les intégrer dans une préparation type quiche ou spaghettiscarbonara pour remplacer les lardons.
Goût et texture : Le scarabée (rhinocéros) est assez peu consommé mais néanmoins très apprécié en Asie pour son goût de bacon épicé. Ne te fie pas à son look de char blindé, dans le scarabée rhinocéros, tout se mange, oui tout, même les pinces. Il parait que ça croustille (nous n’en doutons pas !).
Conseil : Tu peux le proposer à l’apéritif à la place des cacahuètes et autres biscuits salés avec un argument de poids (plume) : le scarabée contient presque 75% de protéines et quasi pas de graisses.
Préparation : Pour les consommer, on les fume, comme le jambon…
Goût et texture : … ce qui leur donne un genre de goût de bacon.
A savoir : Alors, tu veux goûter ?
Rendez vous sur insectescomestibles.fr
Et bon appétit bien sûr !
1. Les vers de farine
Il s’agit des larves d’un coléoptère appelé Ténébrion meunier, férues de farine de blé, d’où leur petit surnom.Préparation : déshydratés et bouillis
Gout et texture : leur goût un peu salé et leur croustillant te donneront l’impression de croquer des chips goût poulet ou des curly. Sauf que ce sont des chips sans huile et méga riches en protéines.
Conseil : Tu peux les servir en apéritif ou en condiments dans tes plats salés, pour une note croquante. A la rédac, on a trouvé ça sympa. Si tu veux te mettre au régime insectes, commence par les vers de farine : finalement, ils ressemblent, de goût et de consistance, à ce qu’on connaît.
A savoir : Bons pour la santé et pour la planète
Ultra riches en protéines (autant que la viande de bœuf, soit 20g de protéines pour 100g) et pauvres en lipides, les insectes sont des alliés de ta ligne. Et pour peu que tu te sentes un peu concerné par la faim dans le monde ou les enjeux écologiques, sache que ces animaux ne polluent pas, se reproduisent très vite et ne coûte pas cher à produire. Bref, ils offrent un excellent rapport nutrition/prix.
2. Les grillons
On les consomme surtout en Asie (Thaïlande et Cambodge) et au Mexique.Préparation : Une recette traditionnelle consiste à les cuisiner avec de la citronnelle. Autre option : frits dans un cornet (comme un cornet de frites).
Goût et texture : Croustillants, ils sont paraît-il très appréciés grâce à leur petit goût de cacahuète ou de noisette. A la rédac, on leur a trouvé plutôt une saveur de poisson séché et on avoue, on n'a pas adoré.
A savoir : Tous cuits ou tous crus
La plupart du temps, on consomme les insectes entiers bouillis et déshydratés. Parfois aussi, on les broie pour en faire de la farine. On les déguste également frits. Et si tu es un vrai aventurier culinaire, tu peux même les croquer crus et vivants.
3. Les criquets
Ce sont les insectes les plus riches en protéines : 20 g de criquets en apportent autant que 100 g de bœuf. En Afrique du Nord, ils sont ramassés au filet, un peu comme des crevettes, au moment où ils migrent.Goût : On peut comparer leur saveur à celles des crustacés ou de poisson séché.
Conseil : Les criquets se consomment entiers, tête incluse. On te conseille juste de retirer les ailes : elles sont comestibles mais peuvent se coincer dans le gosier. A la rédac, seules les deux plus aventurières d'entre nous ont osé croquer. Elles n'ont pas trouvé l'expérience désagréable !
© Nathalie Barenghi
4. Les vers de palmier
Ces gros vers blancs à l’aspect peu ragoûtant sont consommés en Afrique, notamment au Congo.Préparation : Généralement, on les mange crus.
Goût et texture : Difficile de dire de quelle nourriture « connue » leur goût se rapproche…
Conseil : A toi de voir si l’idée de croquer dedans te tente ! Nous, pas trop.
A savoir : Pas touche à la coccinelle !
Sur les plusieurs millions d’espèces répertoriées dans le monde, environ 2500 sont comestibles. C’est beaucoup mais ce n’est pas une raison pour manger ceux que tu ramasses en te promenant…
Retiens que les insectes indigestes ou toxiques arborent des couleurs vives et contrastées. Donc évite les coccinelles et les papillons. Oublie aussi les animaux carnivores ou qui se nourrissent de déchets type lombrics car ils peuvent véhiculer des maladies. Ensuite, c’est un peu au cas par cas. Par exemple, tu peux manger une abeille si tu retires le dard. Mais pas un bourdon. Et enfin, même si ce ne sont pas des insectes à proprement parler, sache que les araignées aussi peuvent se mettre dans l’assiette.
5. Les punaises d’eau
Préparation : Ces gros insectes de 10 cm de long sont mangés bouillis ou grillés au Laos ou en Thaïlande, après avoir enlevé la carapace.Goût et texture : Leur goût ne se rapproche de rien d’habituel. On parle de pomme de terre ou de gorgonzola. Il faut goûter !
Conseil : Dans certains pays d’Asie, ils sont donnés aux enfants pour le goûter : c’est un peu leur pain au chocolat, mais en plus sain car hyper protéiné, sans sucre et riche en fibres.
6. Les fourmis géantes
On les appelle aussi fourmis gros cul et elles sont très réputées en Colombie. Pourquoi ce surnom ? Ces insectes se gavent de miel et leur abdomen en est plein.Préparation : Du coup, pour les manger, l’option la plus répandue est de manger juste leur abdomen sucré quand elles sont encore vivantes. Sinon, si tu préfères manger des animaux morts, elles peuvent se déguster déshydratées.
Goût et texture : :Elles ont un goût et une odeur de cacao.
A savoir : Qui peut manger des insectes ?
Tout le monde sauf les allergiques aux fruits de mer car insectes et crustacés sont de la même famille.
7. Les vers à soie
Dans certains pays d’Asie, les vers à soie sont particulièrement appréciés.Préparation : En Corée, le "beondige" est un plat composé de vers à soie cuits à la vapeur ou bouillis et assaisonnés. On peut également les manger grillés en brochettes.
Goût et texture : Leur chair peut rappeler le moelleux d'un cookie, tendre et fondant au centre, dans une enveloppe croquante. Mais un cookie avec un goût de noisette ou d’amande.
A savoir : ça coûte combien les insectes ?
Pour les vers de farine, comptez 7,90 Euros pour 25 g.
Pour les grillons, comptez 6,90 Euros pour 25 g.
Merci à insectescomestibles.fr !
8. Les termites
En Afrique, République Dominicaine et Indonésie, manger des termites est très courant.Préparation : En général, on les grille ou on les fume.
Goût et texture : Avec leur petit goût de lard, ce sont les insectes les plus goûteux (selon les connaisseurs qui savent bien de quoi ils parlent).
Conseil : Pour les déguster (et les faire goûter à tes amis), tu peux les intégrer dans une préparation type quiche ou spaghettiscarbonara pour remplacer les lardons.
9. Les scarabées
Préparation : Cuit et déshydratéGoût et texture : Le scarabée (rhinocéros) est assez peu consommé mais néanmoins très apprécié en Asie pour son goût de bacon épicé. Ne te fie pas à son look de char blindé, dans le scarabée rhinocéros, tout se mange, oui tout, même les pinces. Il parait que ça croustille (nous n’en doutons pas !).
Conseil : Tu peux le proposer à l’apéritif à la place des cacahuètes et autres biscuits salés avec un argument de poids (plume) : le scarabée contient presque 75% de protéines et quasi pas de graisses.
10. Les chenilles
Les chenilles noires représentent un aliment de choix dans de nombreux pays d'Afrique où elles sont ramassées pendant la saison des pluies lorsqu’elles tombent des arbres. Riches en protéines, comme tous les insectes, elles aident à pallier le manque de nourriture dans ces régions souvent touchées par la famine.Préparation : Pour les consommer, on les fume, comme le jambon…
Goût et texture : … ce qui leur donne un genre de goût de bacon.
A savoir : Alors, tu veux goûter ?
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Je n'ai pas trouvé les photos, mais parfois c'est mieux !!!!!
Aujourd'hui, je vous propose de sortir de la cuisine, des marchés et autres restaurants pour vous inviter au rayon librairie avec la présentation d'un livre aux contenus que certains jugeront "dégueulasses" (pour les recettes) alors que d'autres le trouveront insolite et rigolo (notamment pour les dessins qui l'illustrent). Cet ouvrage intitulé "La cuisine abominable, L'Asie en 100 recettes incroyables mais vraies" a été écrit par Christophe Casazza. Pour égayer quelque peu ses propos et apporter un peu de légèreté, ce Chef inventeur de "la gastrosophie" (mélange de cuisine et philosophie) s'est adjoint pour les illustrations les services de Vuillemin, célèbre dessinateur à l'humour féroce qui officiait à L'Écho des savanes ou Hara-Kiri.
Sorti en 2011 aux Editions Desinge & Hugo & Cie, ce livre de 79 pages vous invite à un voyage culinaire insolite à travers l'Asie avec une sélection de traditions culinaires et de recettes aux intitulés qui soulèveront le coeur de beaucoup d'entre vous ! Il faut savoir qu'en Asie presque tout se mange, surtout si les ingrédients recèlent de prétendues vertus curatives !
Certains seront sans doute outrés, mais qui sommes nous pour juger de traditions culinaires parfois millénaires ou qui ont emergées dans des contextes de famine et de pauvreté (sauf pour certaines pratiques réellement ignobles - Cf ci-dessous) ? nous, qui nous délectons de grenouilles, escargots, chevaux et autres abats qui répulsent souvent nos cousins occidentaux ! Précisions utiles, toutes les recettes présentes dans ce livre sont véridiques et ne présentes aucun danger pour la santé (si les produits sont frais évidemment).
Si la Chine constitue l'essentiel des recettes mentionnées dans cet ouvrage, vous retrouverez aussi des plats provenant des Philippines, du Japon, d'Indonésie, du Laos, de la Corée du Sud, de Thaïlande, du Vietnam et du Cambodge.
Revue de détails de quelques unes des recettes proposées et des illustrations "cyniques" de Vuillemin :
- Souris à la cantonaise (Chine) : accompagné d'ananas, de tomates, d'oignons et autres légumes. Pour info : les souris doivent être cuites 45mn au four recouvertes d'une feuille d'aluminium (thermostat 7). Elles auraient des vertus aphrodisiaques et se trouvent à 4€/kg sur certains marchés chinois !
- Penis de bouc frits sauce soja (Chine)
- 4 testicules et 6 pénis en poêlon (Chine - cuisiné façon pot au feu)
Penis et testicules d'animaux en tous genres (poulets, chien, porc, yak...) sont des mets très populaires en Chine, autant pour leur goût, le symbole et surtout comme alicaments. Ils auraient notamment des propriété permettant de lutter contre les dysfonctions érectiles ! En terme de goût, selon Christophe Casazza, les penis de yak ressemblerait à du boeuf avec un petit goût de foie de veau et légèrement gélatineuse. Je lui laisse !
- Brochettes de poussins (Chine) : des saveurs intéressantes pour l'auteur entre le poulet et la grenouille.
- Les sept immortels traversant la mer en cabriolant autour du arhat (Chine) : ce met ancestral très prisé des chinois se compose d'ailerons de requin, de concombre de mer, d'arêtes de poisson, d'intestin de poisson, d'abalone, de crevettes, de chair de poisson mais aussi de jambon, de poulet, d'asperges de gingembre et de d'épinards chinois.
- Estomac de requin sauté, les pattes d'ours en gelée, lèvres de carpe à la vapeur, nouilles au placenta de crapaud, soupe de cobra, salade d'abeilles croustillantes...
Au Japon, vous pourrez déguster la soupe de sperme de poisson ou les arêtes de poisson panées ou des brochettes de cartilage de poulet...
En Thaïlande, vous trouverez des mantes religieuses sautées au sel et poivre, dusauté d'écureuil ou du lézard au poivre vert...
Au Cambodge, c'est chien au vin de palme ou snack d'araignées. Au Vietnam desembryons de poulet grillés ou des brochettes de scorpions...
Je vais finir, au rayon des desserts, avec des glaces japonaises qui sont sans aucun doute les plus originales au monde (et sans doute immangeable pour beaucoup). Jugez plutôt : à l'ail ou aux haricots rouges, au crabe, à l'anguille, au requin ou encore à la langue de boeuf. Egalement aux Philippines un intriguant hamburger à la glace au fromage et à l'igname.
Personnes sensibles, ne lisez pas les 2 paragraphes qui suivent...
Au-delà de recettes, l'auteur revient également sur des pratiques culinaires chinoises extrêmes qui sont encore pratiquées dans des cercles très privés et secrets et qui sont tout simplement abominables et d'une cruauté insoutenable :
- Cervelle de singe crue : révélée au grand public dans le film "Face à la mort" dans les années 80, cette pratique consiste à s'asseoir autour d'une table au centre de laquelle se trouve un trou dans lequel on positionne la tête d'un singe vivant. Le boucher rase l'animal et le décalotte alors qu'il est toujours vivant. De l'huile et des condiments sont versés sur la cervelle du pauvre animal qui est ensuite partagée par les convives !
- Singe Ling Chi : cet ignoble mode de consommation du singe a été emprunté à une torture qui était très utilisée dans le passé. Chaque extremité du singe est attachée à des poulies. Le "con vive" comme l'appelle justement Christophe Casazza, désigne le morceau de son choix et le boucher en charge du diner verse alors de l'eau bouillante sur la partie choisie, la rase et la découpe pour la servir à l'invité... je vous laisse imaginer les cris atroces de l'animal.
Dernière édition par papajm le Ven 1 Mai - 22:00, édité 1 fois
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Re: Recettes bizarres mais vraies
[size=31]Top 15 des plats les moins ragoûtants du monde[/size]
Par Guide Évasionle 17/01/2012
Crédits photo (creative commons) : erix!
[*]La soupe de chien en Corée : ce plat, appelé boshintang (soupe de santé), est très apprécié des Nord-Coréens. Dégustée clandestinement en Corée du Sud, la soupe de chien est devenue un repas de luxe en Corée du Nord. En même temps, tout repas est un luxe en Corée du Nord.
Crédits photo (creative commons) : Beeniru
[*]Le serpent à Le Mât, Vietnam : le serpent est un reptile très apprécié des Vietnamiens. Il est cuisiné à toutes les sauces. Vous pourrez tester le cobra au bain-marie, des potages de queues et de peaux aux herbes, des nems au serpent, de la soupe au jus de serpent…
[*]La chauve-souris en Indonésie : la viande de chauve-souris est servie en sauce et fait partie des spécialités indonésiennes. Il est tout de même bon de savoir que les chauves-souris peuvent être porteuses de la rage, du virus Ebola et que leurs fientes peuvent provoquer l'histoplasmose… Donc : bien les cuire, et ne pas manger les fientes.
Crédits photo (creative commons) : emuntu
[*]La soupe de tortue à Shanghai, Chine : un des plats les plus originaux du pays reste la soupe de tortue. On peut également trouver de la soupe de carapace molle. Mais on perd le croustillant.
Crédits photo (creative commons) : Ernesto Andrade
[*]La marmotte en Mongolie
Appelé boodog, la marmotte est une viande que les nomades ont pour coutume de déguster en hiver ou pour les longs trajets. Une marmotte et ça repart.
Crédits photo (creative commons) : Bogomolov.PL
[*]La baleine au Japon
La viande de baleine est un met très utilisé dans la cuisine japonaise malgré les différentes interdictions internationales. Des barbares ces Japonais. Manger de la baleine... alors que tout peuple civilisé sait que la baleine sert uniquement à faire des crèmes cosmétiques à se tartiner sur la gueule.
Crédits photo (creative commons) : http://www.flickr.com/photos/62752875@N00/365718572/
[*]La cervelle d’écureuil aux États-Unis
Cette spécialité surtout répandue dans le sud des États-Unis nous rappelle que ce beau pays s'est construit grâce à la détermination de pionniers qui un jour se sont dit : "Oh, un écureuil... Si on lui pétait le crâne pour manger ce qu'il y a dedans?"
source photo : xfinity
[*]La dégustation d’insectes à Khao San Road, Bangkok, Thaïlande
Les insectes sont paraît-il excellents pour la santé. Par contre, choisissez des bestioles dodues si vous êtes une famille de quatre. "Y'a plus de blanc?... Je vais prendre une cuisse, alors…", "Il faut le finir ce gigot de mouche, c'est pas bon réchauffé!"
Crédits photo (creative commons) : ahmedrabea
[*]Le crocodile au Kenya
Un des reptiles les plus dangereux, mais aussi un met très savoureux pour les Kenyans. Son goût s’apparenterait à celui du poisson, sa chair serait plutôt caoutchouteuse. Ça a l'air meilleur qu'un bâtonnet de Colin, c'est déjà ça. Par contre le Colin et le Surimi ne sont pas encore dans la liste des espèces en disparition, donc quitte à bouffer du pas bon, préférez le pas bon qui existe en grand nombre. Et bim, le coup de gueule écolo qui va bien. On est comme ça chez Topito, on a un cœur gros comme la planète.
[*]Les brochettes du marché de Dong Hua Men (Chine)
Comme dit précédemment en Chine , on met la plupart des insectes en brochettes. Mais on le fait aussi avec d'autres trucs : les hippocampes par exemple. En fait si c'est vivant on empale. Une abeille : bim on empale, un poisson : bim on empale, etc. Si vous visitez la Chine et que vous voyez un mec qui vous suit de près avec une très grosse pique, fuyez, loin, très loin.
Crédits photo (creative commons) : William
[*]Poissons-pénis coréen
On le vend frétillant dans de grands viviers au sein des marchés aux Poissons. Et on s'arrêtera là parce que les images parlent d'elles-mêmes.
[*]Panope du Pacifique
Au Japon on adore ça cru , en sashimi ... C'est le plus gros bivalve fouisseur du monde ... tout de suite ça impose le respect. Et on sait bien ce que vous vous dites : ça ressemble à un appareil reproducteur masculin (une bite donc pour ceux qui ne suivraient pas) d'éléphant.
Crédits photo (creative commons) : William
[*]Le Haggis
Du bon plat Briton comme on en fait plus. Pour faire court : c'est de la panse de brebis farcie. Et si ça vous donne envie, on vous conseille de consulter d'urgence.
Crédits photo (creative commons) : Tess Watson
[*]L'œuf de Cent ans
L'odeur d'œuf pourri vous répugne ? Dommage il parait que c'est délicieux. L'œuf de poule est conservé dans de l'argile pendant plusieurs mois . Le résultat est ... atypique : le jaune devient vert et visqueux tandis que le blanc devient noir. En Chine, on retrouve l'œuf de cent ans cru ou dans des préparations comme le Congee ( porridge d'œuf en dés avec du poulet et du riz).
Crédits photo (creative commons) : irrational_cat
[*]L'utérus de truie
Vous pensiez avoir atteint la limite avec les poissons-pénis ? Perdu ! On en mange en Chine et aux Philippines. Le plus souvent on déguste son utérus farci de porc émincé , de légumes et de diverses épices, sinon c'est un peu fade m'voyez...
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Catégorie : Cuisine / Gastronomie
Par Guide Évasionle 17/01/2012
Crédits photo (creative commons) : erix!
Vous qui vous êtes déjà retrouvé perplexe devant une assiette de brocolis, ce top risque de vous faire relativiser. Le hamburger n'est pas une institution dans tous les pays. Parfois, c'est le chien, ou le crocodile. Ou autre chose. Après les plats français un peu répugnants, voici les internationaux :
[list="box-sizing: border-box; margin-bottom: 10px; counter-reset: item 0; padding-left: 0px;"][*]La soupe de chien en Corée : ce plat, appelé boshintang (soupe de santé), est très apprécié des Nord-Coréens. Dégustée clandestinement en Corée du Sud, la soupe de chien est devenue un repas de luxe en Corée du Nord. En même temps, tout repas est un luxe en Corée du Nord.
Crédits photo (creative commons) : Beeniru
[*]Le serpent à Le Mât, Vietnam : le serpent est un reptile très apprécié des Vietnamiens. Il est cuisiné à toutes les sauces. Vous pourrez tester le cobra au bain-marie, des potages de queues et de peaux aux herbes, des nems au serpent, de la soupe au jus de serpent…
Si vous en commandez un, on le tuera devant vous( pour vous montrer qu'il est frais), voilà ce que ça peut donner (attention il y a un serpent qui meurt dedans la vidéo, on vous aura prévenus) :
[*]La chauve-souris en Indonésie : la viande de chauve-souris est servie en sauce et fait partie des spécialités indonésiennes. Il est tout de même bon de savoir que les chauves-souris peuvent être porteuses de la rage, du virus Ebola et que leurs fientes peuvent provoquer l'histoplasmose… Donc : bien les cuire, et ne pas manger les fientes.
Crédits photo (creative commons) : emuntu
[*]La soupe de tortue à Shanghai, Chine : un des plats les plus originaux du pays reste la soupe de tortue. On peut également trouver de la soupe de carapace molle. Mais on perd le croustillant.
Crédits photo (creative commons) : Ernesto Andrade
[*]La marmotte en Mongolie
Appelé boodog, la marmotte est une viande que les nomades ont pour coutume de déguster en hiver ou pour les longs trajets. Une marmotte et ça repart.
Crédits photo (creative commons) : Bogomolov.PL
[*]La baleine au Japon
La viande de baleine est un met très utilisé dans la cuisine japonaise malgré les différentes interdictions internationales. Des barbares ces Japonais. Manger de la baleine... alors que tout peuple civilisé sait que la baleine sert uniquement à faire des crèmes cosmétiques à se tartiner sur la gueule.
Crédits photo (creative commons) : http://www.flickr.com/photos/62752875@N00/365718572/
[*]La cervelle d’écureuil aux États-Unis
Cette spécialité surtout répandue dans le sud des États-Unis nous rappelle que ce beau pays s'est construit grâce à la détermination de pionniers qui un jour se sont dit : "Oh, un écureuil... Si on lui pétait le crâne pour manger ce qu'il y a dedans?"
source photo : xfinity
[*]La dégustation d’insectes à Khao San Road, Bangkok, Thaïlande
Les insectes sont paraît-il excellents pour la santé. Par contre, choisissez des bestioles dodues si vous êtes une famille de quatre. "Y'a plus de blanc?... Je vais prendre une cuisse, alors…", "Il faut le finir ce gigot de mouche, c'est pas bon réchauffé!"
Crédits photo (creative commons) : ahmedrabea
[*]Le crocodile au Kenya
Un des reptiles les plus dangereux, mais aussi un met très savoureux pour les Kenyans. Son goût s’apparenterait à celui du poisson, sa chair serait plutôt caoutchouteuse. Ça a l'air meilleur qu'un bâtonnet de Colin, c'est déjà ça. Par contre le Colin et le Surimi ne sont pas encore dans la liste des espèces en disparition, donc quitte à bouffer du pas bon, préférez le pas bon qui existe en grand nombre. Et bim, le coup de gueule écolo qui va bien. On est comme ça chez Topito, on a un cœur gros comme la planète.
[*]Les brochettes du marché de Dong Hua Men (Chine)
Comme dit précédemment en Chine , on met la plupart des insectes en brochettes. Mais on le fait aussi avec d'autres trucs : les hippocampes par exemple. En fait si c'est vivant on empale. Une abeille : bim on empale, un poisson : bim on empale, etc. Si vous visitez la Chine et que vous voyez un mec qui vous suit de près avec une très grosse pique, fuyez, loin, très loin.
Crédits photo (creative commons) : William
[*]Poissons-pénis coréen
On le vend frétillant dans de grands viviers au sein des marchés aux Poissons. Et on s'arrêtera là parce que les images parlent d'elles-mêmes.
[*]Panope du Pacifique
Au Japon on adore ça cru , en sashimi ... C'est le plus gros bivalve fouisseur du monde ... tout de suite ça impose le respect. Et on sait bien ce que vous vous dites : ça ressemble à un appareil reproducteur masculin (une bite donc pour ceux qui ne suivraient pas) d'éléphant.
Crédits photo (creative commons) : William
[*]Le Haggis
Du bon plat Briton comme on en fait plus. Pour faire court : c'est de la panse de brebis farcie. Et si ça vous donne envie, on vous conseille de consulter d'urgence.
Crédits photo (creative commons) : Tess Watson
[*]L'œuf de Cent ans
L'odeur d'œuf pourri vous répugne ? Dommage il parait que c'est délicieux. L'œuf de poule est conservé dans de l'argile pendant plusieurs mois . Le résultat est ... atypique : le jaune devient vert et visqueux tandis que le blanc devient noir. En Chine, on retrouve l'œuf de cent ans cru ou dans des préparations comme le Congee ( porridge d'œuf en dés avec du poulet et du riz).
Crédits photo (creative commons) : irrational_cat
[*]L'utérus de truie
Vous pensiez avoir atteint la limite avec les poissons-pénis ? Perdu ! On en mange en Chine et aux Philippines. Le plus souvent on déguste son utérus farci de porc émincé , de légumes et de diverses épices, sinon c'est un peu fade m'voyez...
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Source : unbilletpourlevasion, "Ça se mange ?" de Neil Setchfield
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Re: Recettes bizarres mais vraies
JUS D’ŒIL DE MOUTON
En France, pour combattre la gueule de bois, on prend un Dolipran. En Mongolie, ils ont l'habitude de se servir un verre de jus de tomate, de vinaigre et d’œil de mouton. Ce dernier est considéré comme un aliment qui apporte beaucoup de vitamines.VIN DE SOURIS
L'idée est de noyer une famille de souris dans une cuve de vin et de laisser fermenter le tout pendant un an. Selon les Chinois, ce vin serait tonique pour la santé et permettrait de guérir l'asthme, les affections de la peau et les problèmes de foie. Vous vous en doutez, l'odeur et le goût ne sont pas terribles.OEIL DE THON GÉANT
Entouré de muscles oculaires, l’œil de thon géant est très gras et peut se trouver sur les marchés au Japon. Ca doit certainement craquer sous la dent et être vraiment gélatineux.TÊTE D'AGNEAU
Aussi appelé Smalahove, ce plat est servi en Norvège pour les fêtes de fin d'année. Considéré comme un repas traditionnel, on peut donc manger, les yeux, les oreilles ainsi que la langue et tout ce qui peut être mangé.KIVIAK
Ce plat typique du Groenland est en fait composé de pingouins qui ont fermenté dans un corps de phoque mort durant sept mois.SHIRAKO GUNKAN MAKI
Ce plat japonais est une sorte de sushi qui est recouvert de Shirako, du sperme de morue. Le Shirako peut également être dégusté avec du riz ou en tempura.HUITLACOCHE
Aussi appelé charbon de maïs, le huitlacoche est un plat très recherché par les Mexicains. Il s'utilise principalement dans les tacos, quesadillas et soupes et a un goût plutôt sucré grâce à sa teneur en glucides.HAGGIS
Connu sous le nom de panse de brebis farcie, le haggis est un plat traditionnel écossais qui se compose généralement d'abats de mouton, de graisse de rognon de mouton, d'épices et de sel.
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
tu peux toujours essayer
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Bon courrrrrrrraaaaage beurk
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
ça a l'air dégouttant
et
et
Alexandra49- dynamique
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Les oeufs trempés dans l'urine de garçon sont appréciés en Chine
© Chine Informations - La Rédaction, le 16/03/2011 06:43, modifié le 28/04/2014 04:51
© Chine Informations - La Rédaction, le 16/03/2011 06:43, modifié le 28/04/2014 04:51
Dans certains endroits de Chine, et plus particulièrement dans la province du Zhejiang, les oeufs durs trempés dans l'urine de jeunes garçons sont considérés comme un met exceptionnel lorsque le printemps arrive.
A Dongyang comme d'autres villes du Zhejiang, ce n'est pas un parfum de fleurs qui flotte dans l'air mais celui de l'urine bouillonnant dans de grandes cuves, dans lesquelles ont fait cuir des oeufs appelés "tongzi dan" 童子蛋 (littéralement "oeuf garçon").
Les oeufs cuisent toute la journée dans le bouillon d'urine jusqu'à ce que la coquille soit fêlée et l'oeuf bien imprégné.
Les tongzi dan sont inscrits au patrimoine culturel immatériel local depuis 2008 et sont vendus 1,50 yuan la pièce, soit environ 16 cents d'euro.
Les vendeurs recueillent l'urine de jeunes garçons vierges - de préfèrence de moins de 10 ans - dans des écoles primaires de la ville et l'utilisent comme ingrédient essentiel de cette alimentation de rue.
Les écoliers sont rodés à la pratique de la "récolte" de l'urine dans des barils en plastique placés à l'extérieur des salles de classe. Seuls les enfants malades sont dispensés d'y uriner.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, ce met aurait comme effet bénéfique de rétablir le yin, de diminuer la chaleur corporelles lors des chaudes journées d'été, et d'améliorer la circulation sanguine.
La Rédaction
A Dongyang comme d'autres villes du Zhejiang, ce n'est pas un parfum de fleurs qui flotte dans l'air mais celui de l'urine bouillonnant dans de grandes cuves, dans lesquelles ont fait cuir des oeufs appelés "tongzi dan" 童子蛋 (littéralement "oeuf garçon").
Les oeufs cuisent toute la journée dans le bouillon d'urine jusqu'à ce que la coquille soit fêlée et l'oeuf bien imprégné.
Les tongzi dan sont inscrits au patrimoine culturel immatériel local depuis 2008 et sont vendus 1,50 yuan la pièce, soit environ 16 cents d'euro.
Les vendeurs recueillent l'urine de jeunes garçons vierges - de préfèrence de moins de 10 ans - dans des écoles primaires de la ville et l'utilisent comme ingrédient essentiel de cette alimentation de rue.
Les écoliers sont rodés à la pratique de la "récolte" de l'urine dans des barils en plastique placés à l'extérieur des salles de classe. Seuls les enfants malades sont dispensés d'y uriner.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, ce met aurait comme effet bénéfique de rétablir le yin, de diminuer la chaleur corporelles lors des chaudes journées d'été, et d'améliorer la circulation sanguine.
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
d' accord avec toi papy
Alexandra49- dynamique
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Et vous trouvez quand des recettes ?????
papajm- Admin
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Les pattes de poulet
Voici encore une recette qui va vous surprendre.
En France, nous jetons les pattes de poulet, les considerant comme sales et des dechets. C’est ce qu’on apprend meme a l’ecole hoteliere ou le professeur classes tripes, la tete avec les pattes, a savoir dans la poubelle. Belle erreur. Sans doute les jette-t-on car on ne sait pas comment les cuisiner. Les pattes de poulet ne sont pas plus sales en fait que des pattes de porc qui a patauge dans la boue. Alors oui elles sont sales, mais il suffit de les nettoyer ! En Asie, c’est un met raffine car non seulement il demande des heures de preparation (encore ) mais egalement car on croit a sa vertu pour embellir la peau des femmes. En fait les pieds de poulet sont remplis de gelifiant au meme titre que des pieds de porc et si on sait les preparer ils peuvent entrer dans la preparation de fonds et sauces. Voila un moyen economique de ne plus gaspiller des morceaux utilisables.
Aujourd’hui je vous propose la recette des pattes, nous verrons pour les tripes, la tete et le cou dans une autre recette.
Comment proceder ?
1 / Laisser tremper les pattes dans le l’eau froide pendant 2 h.
2 / Rincer l’eau et effectuer a leur brossage a l’aide d’une petite brosse en poil dur.
3 / Tremper a nouveau, brasser et changer l’eau.
4 / Les faire blanchir, depart a l’eau froide. A l’ebullition, retirer dans de l’eau glacee.
5 / Sortir de l’eau et renouveler l’operation a partir d’eau douce cette fois. Refroidir a nouveau.
6 / Detacher la peau externe a l’aide d’un couteau econome.
7 / Couper les ongles et le bout des doigts a l’aide d’un ciseau.
Les pieds sont a present propres, prets a etre cuits.
8 / Preparation du bouillon:
- sauce soya clair (optionnel car la couleur ne sera pas joli)
- sel (si vous ne mettez pas de sauce soja)
- poivre noir moulu
- anis etoile
- mace
- gingembre frais tranchee
- petits oignons verts ecrasses
- cumin en poivre
- coriandre en poudre
- laurier
- baton de cannelle
- vin rouge
- sucre
- eau ou eau de legumes ( pelures de legumes divers boullis dans de l’eau non sale)
9 / Laisser bouillir 30 minutes.
10 / Ajouter les pieds de poulet.
11 / Assurer vous que le bouillon arrive a hauteur.
12 / Cuire 2 h, ecumer et remettre de l’eau frequemment.
13 / Sortir du bouillon et laisser refroidir les pieds.
14 / Le bouillon peut etre garde et utilise a condition d’etre filtre, degraisse et eclaircit a la maniere d’un consomme (carrotte hache +blanc d’oeuf mis a froid) et remise en temperature. Vous obtiendrez alors une gelee.
15 / Manger les pieds froids en aperitif ou hors d’oeuvre.
Une autre possibilite consiste a les dessosser mais c’est beaucoup de travail.
Bon appetit.
Essayez avant de critiquer !
Alexandra49- dynamique
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Re: Recettes bizarres mais vraies
Brochettes de scorpions
A Beijing, au centre-ville dans la rue gastronomique de Wangfujing, on peut discuter de nombreux plats a emporter. On y trouve nombres de spécialistes et de plats inédits et inattendus. Cet endroit est surtout connus pour quelques brochettes a la sortie des grands magasins de la rue piétonne, la ou on rentre les mains libres et ou on y ressort les bras tendus de sacs plastiques en tout genres.
Les règles d’ hygiène y sont assez strictes et la rue gastronomique d’environ 200 mètres de longueur est lave au karcher tous les soirs.
Parmi les spécialistes voici quelques brochettes de scorpions. En fait ça n’a beaucoup de gout comme beaucoup d’insectes frits mais ça vaut le coup d’essayer une fois. C’est croustillant et…frémissant lorsque' on croque la queue et le dard.
il suffit de les noyer et une fois more , on les mets sur une brochette et on les faits cuire au barbecue
Alexandra49- dynamique
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Re: Recettes bizarres mais vraies
les pieds de poulets étaient un repas courant après guerre pour les plus modestes en Picardie!!!
Re: Recettes bizarres mais vraies
[size=42]Poutine, shirasu : la saison des alevins
[/size]
Depuis deux semaines, les étals des poissonniers niçois proposent une spécialité locale que les clients s’arrachent : la poutine, de minuscules poissons vendus entre 3 et 6 euros les 100 grammes durant une très courte période. Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, le même phénomène se produit ; au Japon, c’est la saison du shirasu, des petits poissons qui ressemblent à s’y méprendre à la poutine. Regardons de près ces deux traditions étrangement similaires.
La poutine niçoise, entendons-nous bien, n’a aucun rapport avec la richissime recette canadienne du même nom, mêlant frites, fromage et sauce brune. Rien à voir non plus avec le président russe qui fait peur. Non, la poutine, ce sont des alevins, des larves de poissons. Traditionnellement, il s’agit de bébés gobies transparents, en latin Aphia minuta. Du moins, ce sont ces alevins qui étaient pêchés en guise de poutine quand le naturaliste niçois Antoine Risso a décrit l’espèce, en 1810.
Aphia minuta ou gobie transparent adulte
Comme l’expliquait Risso d’ailleurs, on peut dire poutine ou nonat, qui veut dire « non né », terme employé par les Niçois pour décrire la sardine avant qu’elle ne devienne sardine. Car ces deux appellations concernent plusieurs sortes de poissons au stade larvaire : les alevins de gobies certes, mais aussi ceux d’anchois ou de sardine.
Poutine = caca d’oeil
On peut toutefois très facilement distinguer les gobies des deux autres espèces. Car voyez-vous, on dit gobie transparent, mais en vrai, il n’est pas vraiment transparent une fois sorti de l’eau. Il est plutôt blanchâtre. La sardine et l’anchois ont quant à eux une nette tendance argentée.
Là-dessus, nous allons faire une petite parenthèse sémantique qui vaut le détour. Le mot « poutine », poutina en niçois, a la même racine que « poutargue », on est dans ce registre-là. Nous utilisons aussi le terme « poutine » pour dire « caca d’oeil » (ou « chassie » en bon français) par extension. Ce n’est pas très élégant certes, mais si on regarde bien les petits poissons gluants, d’un blanc translucide, la ressemblance est frappante. D’où mon hilarité lorsque j’ai appris l’élection de Vladimir Poutine. Le Président Caca d’Oeil, tout de suite, ça fait tarte. Voilà, on peut refermer la parenthèse.
Aphia minuta de différents âges
Les petits anchois et sardines sont bien plus jolis avec leurs reflets d’argent. Ils sont pêchés de la même manière, sont vendus au même prix et sous le même nom. Tout va dépendre du pêcheur, du lieu et du moment ; il pourra tomber sur un banc de gobies ou d’autre chose, ce ne sera pas tout à fait pareil et pourtant le poissonnier ou le pêcheur les vendra sans faire de distinction entre tous ces produits.
Une pêche extrêmement réglementée
De l’autre côté de la frontière italienne, c’est exactement la même histoire : on apprécie aussi ces espèces et leurs alevins, tous considérés comme équivalents, qu’on appelle gianchetti ou bianchetti. Leur nom commercial, c’estrosetti.
Rosetti au marché de Vintimille © Camille Oger
La saison de la pêche a commencé le 5 mars cette année. Elle a été autorisée en France comme en Italie par la Commission de pêche du Parlement européen. L’an dernier, seuls les pêcheurs français y avaient eu droit. Malgré la restriction italienne, l’année 2012 a été pourrie en France, il n’y avait presque pas d’alevins.
Aphia minuta en mer
Cette année, c’est un peu mieux. Dans un mois, la saison de la poutine sera déjà terminée. Il se peut même que sa clôture soit anticipée : dès que les poissons commencent à avoir des écailles, on arrête la pêche dans toute la région.
Tout va très vite, et les quantités sont minimes. Pas étonnant donc que la poutine soit vendue aux 100 grammes et non au kilo, entre 3 et 6 euros. Les locaux raffolent de ce « caviar niçois » que l’on mange en soupe au lait, en beignets, en omelette ou simplement crue, éventuellement arrosée d’un trait de citron et d’huile d’olive.
Vous me direz sans doute que ce n’est pas très écolo de pêcher des alevins, et oui, vous avez raison. Heureusement, cette activité est surveillée de très près et encadrée depuis des siècles. En effet, au XVIIe siècle déjà, les habitants du littoral niçois se régalaient de poutine et les pêcheurs avaient tendance à y aller un peu trop fort. De nouveaux filets perfectionnés leur permettaient de prendre bien plus de petits poissons qu’auparavant, menaçant sérieusement les espèces dont les alevins étaient prélevés.
Gentils pêcheurs et vilains pêcheurs
Pour limiter les dégâts, les consuls ont interdit les filets de plus de 18 à 20 trous à l’empan au début du XVIIIe siècle, histoire de laisser filer quelques alevins à travers les mailles. Aujourd’hui, la pêche est encore pratiquée de la même manière : on utilise une senne, et on pêche depuis la plage, remontant le filet à la force des bras, dans seulement quatre ports en France : Menton, Nice, le Cros de Cagnes et Antibes. Bref, l’activité est assez clean. On ne risque pas d’en prendre des tonnes ainsi, ce qui justifie les prix élevés, mais du point de vue éthique, c’est plutôt bien. J’ai documenté cette activité en détail ici, assistant par chance à la plus belle pêche du pays depuis des années.
Rossetti italiens © Camille Oger
Dans la mer Adriatique en revanche, on utilise des bateaux et on relève les filets mécaniquement. Ca, c’est très mal. Et ces vilains pêcheurs vendent leur poutine en France, normal, c’est chez nous que l’on trouve les prix de vente les plus élevés. Qu’on se le dise, leur poutine est super nulle : l’activité en elle-même n’est pas à cautionner et le poisson arrive après des heures de transport. Beurk.
Car la poutine doit se manger extra-fraîche. Si certains la cuisent, les amateurs purs et durs la mangent crue, en tartines par exemple. Ca ne vous rappelle rien ? Des alevins du genre, il y en a d’autres : la civelle (bébé anguille sur la côte Ouest) par exemple, ou la bichique (bébé cabot à la Réunion). Mais des mini-poissons à déguster crus, vous en trouverez surtout au Japon.
Les Japonais, rois des alevins
Il y a exactement un an, j’étais justement à Shizuoka, à l’Ouest de Tokyo, et j’ai pu observer le même phénomène qu’à Nice. Quand je dis le même, je veux dire le même exactement, de manière troublante. Car des alevins, on en mange plusieurs sortes dans l’archipel nippon, et certains n’ont pas grand chose à voir avec la poutine. Mais le shirasu, en japonais シラス, c’est bel et bien le nonat des Japonais, et ce à tous les niveaux.
Comme la poutine, le shirasu est un alevin. Il s’agit principalement de bébés anchois, mais le nom désigne également par extension d’autres espèces similaires, comme la sardine. Comme la poutine, il n’est pas pêché n’importe où : il vient principalement de la baie de Suruga, où vit aussi la crevette cerise dont j’avais parlé ici, le principal port de pêche étant Mochimune / 用宗.
Sashimi de shirasu © Camille Oger
Comme la poutine, le shirasu est pêché à la senne, mais l’activité n’est pas aussi charmante et anecdotique qu’en France. Si la plupart des Français ne connaissent pas la poutine ou s’en foutent éperdument, au Japon, le shirasu est un best-seller, et pas seulement à l’échelle locale. Du coup, il faut produire : les pêcheurs utilisent des grandes sennes qu’ils remontent mécaniquement depuis leur bateau, histoire d’assurer des quantités conséquentes.
Le shirasu cru, merveille argentée et glissante
La saison de la pêche est réglementée (les dates coïncident parfaitement avec celles de la pêche à la poutine, puisqu’on est dans le même hémisphère), ils ne sont pas fous les Japonais, mais on a là une activité plus extensive que sur le littoral azuréen.
Comme la poutine, le shirasu est en partie vendu immédiatement, au port. Le reste partira sans tarder vers les étals des poissonniers ou sera cuit ou séché, puis conditionné pour être vendu plus tard, plus loin. Je reviendrai là-dessus un peu plus tard, pour le moment concentrons-nous sur le poisson cru.
Adorable mini-nigiri au shirasu © Camille Oger
Au pays du sashimi, forcément, le shirasu cru est roi. Il est très beau avec ses reflets d’argent, légèrement gluant, ou plutôt glissant (et ça les Japonais aiment bien). On le mange en sashimi, comprenez qu’on mange les mini-poissons tout seuls, comme ça, avec un petit peu de gingembre râpé et éventuellement en les trempant timidement dans la sauce soja.
On peut aussi en faire des nigiri sushi ou des gunkan maki (sur du riz, avec algue ou sans), comme chez Sushi Ko à Shizuoka où j’ai pu apprécier le mini-nigiri en photo ci-dessus, et un superbe gunkan maki à découvrir ici. C’est également très bon en chirasi (bol de riz couvert de shirasu cru), parce que shirasu chirasi, ça sonne très bien.
Chirimenjako, le shirasu cuit puis séché
Quand on habite loin d’un port de pêche et qu’on aime le shirasu comme un fou, pas de panique, on peut en manger quand même. Pour pouvoir être conservés et voyager, les alevins sont légèrement cuits dans de l’eau salée, puis séchés au soleil, pas trop longtemps, on ne veut pas un produit parfaitement déshydraté. Sous cette forme, on appelle ces poissons chrimenjako / ちりめんじゃこ / 縮緬雑魚.
Petite plaque de chirimenjako à sécher © Camille Oger
Shirasu devenu chirimenjako © Camille Oger
C’est ce que j’ai pu voir à Yui, charmant petit port de la préfecture de Shizuoka : on étale délicatement les alevins sur un grillage fin, à l’aide d’un petit râteau pour ne pas les abîmer, puis on laisse le soleil travailler. Ainsi séchés, ils pourront être conditionnés puis vendus. Comme ils ont été cuits à l’eau, ils sont opaques et blancs et ont perdu leurs jolis reflets métalliques.
Salade au chirimenjako © Camille Oger
Le chirimenjako est l’un des produits-phare du printemps au Japon. On retrouve partout : dans les salades, dans lesonigiri, les omelettes, les beignets… C’est un classique. A Taïwan, j’en ai également mangé énormément, et aux Philippines aussi.
Chirimenjako dans mon onigiri © Camille Oger
D’ailleurs, pour la petite histoire, aux Philippines, la poutine s’appelle dulong, et elle coûte en moyenne trois à quatre fois moins cher qu’en France – ce qui reste cher pour les Philippines. Comme en France, ce sont des bébés gobies, mais pas les mêmes : il s’agit de Gobiopterus lacustris.
Dulong, la poutine philippine qui vous dit bonjour
Comme au Japon et à Nice, on les mangera crus en kinilaw, le sashimi local (voici la recette en vidéo), ou bien frits en beignets, en sorte d’omelette-pancake, la torta etc. Ce que j’aime beaucoup dans les tortas, ce sont tous les petits yeux des poissons qui apparaissent. A la surface, on voit en effet des points noirs posés ici et là par paire, ça fait un peu grains de pavot, mais non, ce sont les petits poissons qui vous regardent. Bonjour, poissons.
Dulong, la poutine philippine © Quentin Gaudillière
Lorsqu’on me demande si c’est bon, je suis toujours un peu embêtée. Chacun ses sales goûts, comme dirait ma grand-mère. Personnellement, je n’en mangerais pas si je trouvais ça dégueulasse. Alors oui, l’apparence est un peu déroutante, ça fait larve, c’est normal, c’est une larve.
Mais n’oubliez pas que cela reste un poisson. Et que l’un dans l’autre, ça en a clairement le goût. Evidemment, ce n’est pas aussi fort qu’une sardine ou un anchois adulte ; c’est doux, très iodé, très glissant et non, on ne sent pas les yeux ni les nageoires sous la dent. C’est également très tendre et légèrement croquant ; en somme, c’est le chaînon manquant entre les oeufs de poisson et les petits poissons que l’on mange entiers en friture. Logique.
Petits poissons déshydratés pour le goûter
Dulong séché © Quentin Gaudillière
Comme tout poisson cru et ultra-frais, les alevins d’anchois, sardines et autres gobies sont fins et délicats. Mais si vous mangez des alevins de poisson séchés, c’est une autre histoire. Et une histoire qui mérite d’être racontée, au moins rapidement.
Tout à l’heure, j’ai parlé des chirimenjako, qui sont cuits puis légèrement séchés. Bon. Mais il existe une autre version des micro-sardines et anchois : la version totalement déshydratée, à manger en apéritif ou en accompagnement, voire en snack à tout moment de la journée – allez, prends ton goûter.
Comme ils n’ont pas été cuits avant d’être séchés, ils ont gardé leur belle couleur et brillent de mille feux. Ils sont tout petits, tout plats, très très salés et craquants.
Généralement, on n’utilise pas exactement du shirasu pour cela, car il est précieux. On réservera ce sort aux sardines et anchois encore bébés, mais plus vraiment larves. En cuisine, on peut se servir de ces mini-poissons séchés pour tout un tas de choses, notamment du dashi, le bouillon qui sert de base aux soupes japonaises.
Vous trouverez une somptueuse recette de tazukuri ici, une spécialité japonaise du Nouvel an : il s’agit de petites sardines séchées puis mijotées dans une sauce sucrée au soja. Au Japon, on en trouve en sachet, déjà prêtes, à manger en snack le plus souvent : au soja et au sésame, ou avec des amandes, une recette très populaire également à Taïwan.
Petits poissons séchés et amandes en snack © Camille Oger
Et aux Philippines, c’est la fête, vous en avez des pleins paniers dans tous les marchés, vous pouvez en acheter des sacs et des sacs si vous voulez sauf que euh… Si on mange tous les alevins, on n’aura bientôt plus de poissons. Alors savourez votre poutine, votre shirasu ou votre dulong – et même votre civelle et votre bichique – mais n’en mangez pas trop s’il vous plaît, comme ça vous pourrez en faire goûter à vos petits-enfants.
papajm- Admin
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jean-baptiste- dynamique
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Re: Recettes bizarres mais vraies
[size=34]La Cuisine abominable, l'Asie en 100 recettes insolites...[/size]
Aujourd'hui, je vous propose de sortir de la cuisine, des marchés et autres restaurants pour vous inviter au rayon librairie avec la présentation d'un livre aux contenus que certains jugeront "[size=16]dégueulasses" (pour les recettes) alors que d'autres le trouveront insolite et rigolo (notamment pour les dessins qui l'illustrent). Cet ouvrage intitulé "La cuisine abominable, L'Asie en 100 recettes incroyables mais vraies" a été écrit par Christophe Casazza. Pour égayer quelque peu ses propos et apporter un peu de légèreté, ce Chef inventeur de "la gastrosophie" (mélange de cuisine et philosophie) s'est adjoint pour les illustrations les services de Vuillemin, célèbre dessinateur à l'humour féroce qui officiait à L'Écho des savanes ou Hara-Kiri.[/size]
Sorti en 2011 aux Editions Desinge & Hugo & Cie, ce livre de 79 pages vous invite à un voyage culinaire insolite à travers l'Asie avec une sélection de traditions culinaires et de recettes aux intitulés qui soulèveront le coeur de beaucoup d'entre vous ! Il faut savoir qu'en Asie presque tout se mange, surtout si les ingrédients recèlent de prétendues vertus curatives !
Certains seront sans doute outrés, mais qui sommes nous pour juger de traditions culinaires parfois millénaires ou qui ont émergées dans des contextes de famine et de pauvreté (sauf pour certaines pratiques réellement ignobles - Cf ci-dessous) ? nous, qui nous délectons de grenouilles, escargots, chevaux et autres abats qui ré pulsent souvent nos cousins occidentaux ! Précisions utiles, toutes les recettes présentes dans ce livre sont véridiques et ne présentes aucun danger pour la santé (si les produits sont frais évidemment).
Si la Chine constitue l'essentiel des recettes mentionnées dans cet ouvrage, vous retrouverez aussi des plats provenant des Philippines, du Japon, d'Indonésie, du Laos, de la Corée du Sud, de Thaïlande, du Vietnam et du Cambodge.
Revue de détails de quelques unes des recettes proposées et des illustrations "cyniques" de Vuillemin :
- Souris à la cantonaise (Chine) : accompagné d'ananas, de tomates, d'oignons et autres légumes. Pour info : les souris doivent être cuites 45mn au four recouvertes d'une feuille d'aluminium (thermostat 7). Elles auraient des vertus aphrodisiaques et se trouvent à 4€/kg sur certains marchés chinois !
[size=16]- Penis de bouc frits sauce soja (Chine)
[/size]
- 4 testicules et 6 pénis en poêlon (Chine - cuisiné façon pot au feu)
Penis et testicules d'animaux en tous genres (poulets, chien, porc, yak...) sont des mets très populaires en Chine, autant pour leur goût, le symbole et surtout comme alicaments. Ils auraient notamment des propriété permettant de lutter contre les dysfonctions érectiles ! En terme de goût, selon Christophe Casazza, les pénis de yak ressemblerait à du bœuf avec un petit goût de foie de veau et légèrement gélatineuse. Je lui laisse !
- Brochettes de poussins (Chine) : des saveurs intéressantes pour l'auteur entre le poulet et la grenouille.
- Les sept immortels traversant la mer en cabriolant autour du arhat (Chine) : ce met ancestral très prisé des chinois se compose d'ailerons de requin, de concombre de mer, d'arêtes de poisson, d'intestin de poisson, d'abalone, de crevettes, de chair de poisson mais aussi de jambon, de poulet, d'asperges de gingembre et de d'épinards chinois.
- Estomac de requin sauté, les pattes d'ours en gelée, lèvres de carpe à la vapeur, nouilles au placenta de crapaud, soupe de cobra, salade d'abeilles croustillantes...
Au Japon, vous pourrez déguster la soupe de sperme de poisson ou les arêtes de poisson panées ou des brochettes de cartilage de poulet...
En Thaïlande, vous trouverez des mantes religieuses sautées au sel et poivre, du sauté d'écureuil ou du lézard au poivre vert...
Au Cambodge, c'est chien au vin de palme ou snack d'araignées. Au Vietnam des embryons de poulet grillés ou des brochettes de scorpions...
Je vais finir, au rayon des desserts, avec des glaces japonaises qui sont sans aucun doute les plus originales au monde (et sans doute immangeable pour beaucoup). Jugez plutôt : à l'ail ou aux haricots rouges, au crabe, à l'anguille, au requin ou encore à la langue de bœuf. Egalement aux Philippines un intriguant hamburger à la glace au fromage et à l'igname.
Personnes sensibles, ne lisez pas les 2 paragraphes qui suivent...
Au-delà de recettes, l'auteur revient également sur des pratiques culinaires chinoises extrêmes qui sont encore pratiquées dans des cercles très privés et secrets et qui sont tout simplement abominables et d'une cruauté insoutenable :
- Cervelle de singe crue : révélée au grand public dans le film "Face à la mort" dans les années 80, cette pratique consiste à s'asseoir autour d'une table au centre de laquelle se trouve un trou dans lequel on positionne la tête d'un singe vivant. Le boucher rase l'animal et le décalotte alors qu'il est toujours vivant. De l'huile et des condiments sont versés sur la cervelle du pauvre animal qui est ensuite partagée par les convives !
- Singe Ling Chi : cet ignoble mode de consommation du singe a été emprunté à une torture qui était très utilisée dans le passé. Chaque extrémité du singe est attachée à des poulies. Le "con vive" comme l'appelle justement Christophe Casazza, désigne le morceau de son choix et le boucher en charge du diner verse alors de l'eau bouillante sur la partie choisie, la rase et la découpe pour la servir à l'invité... je vous laisse imaginer les cris atroces de l'animal.
Mon avis : j'aime beaucoup le concept du livre. Je trouve que les illustrations donnent un côté décalé et léger qui vise, au même titre que le ton de l'auteur qui raconte son expérience et de vraies histoires, à rendre plus digeste les recettes présentées... Je ne pense pas que je me tenterai à expérimenter ne serait-ce qu'une seule de ces recettes mais ma curiosité a été comblée !
jean-baptiste- dynamique
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